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Le Projet

Schéma d'implantation

Récréer un écosystème

 

C'est au Lieu-dit Lartigue, commune de Belvès de Castillon, que ce situe notre parcelle expérimentale de 2,50 Ha.

Ceinte de vignes et de bois, elle bénéficie d'une pente naturelle avec un dénivelé important de 30 mètres qui nous permet de capter l'eau nécessaire aux cultures, au sein d'une pièce d'eau que nous avons créée dans la partie boisée. Nous pourrons alors irrigué par gravité après avoir remonté l'eau dans un bassin tampon à l'aide d'une pompe alimentée par l'énergie solaire.

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Légende

1 - Collecter l'eau

 

« L’eau, c’est la vie ». C’est pourquoi notre première préoccupation fut d’entourer la parcelle d’un fossé profond apte à collecter les eaux de ruissellement des parcelles situées au-dessus de la nôtre et à drainer la nôtre. Soulignons que la déclivité est importante : nous avons 30 mètres entre le point haut et le point bas de la parcelle. L’expérience des années précédentes nous a montré que le débit d’eau était apte à assurer un approvisionnement régulier des bassins (2) et (3).


 

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2 - Stocker l'eau
C'est une pièce d'eau de 80 cm de profondeur et d'environ 150 m² avec une île centrale. Cette mare voit la lumière solaire mais est protégée des fortes chaleurs par l’ombre portée du bois voisin. Son trop plein permet d'alimenter la zone humide. L'espace de ruissellement enroché, entre ces deux zones, permet d'agrémenter le paysage
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3 - Créer une zone humide
Près de 90 % des zones humides ont disparu sur la planète alors qu’on estime qu’elles abritent environ 25 % de la biodiversité et un grand nombre d’espèces menacées. Une zone humide génère son propre biotope, avec sa flore hygrophile et sa faune très spécifique. C’est également une zone de reproduction pour les poissons, les batraciens et certains oiseaux.
4 - Traiter les effluents
Cette bambouseraie est implantée dans le prolongement de la zone humide puisque les bambous sont elles-mêmes des plantes hygrophiles. Le rôle de phyto épuration des bambous est bien connu. Ce sera une bambouseraie "deux en un" qui va servir à la fois de zone d’épandage pour les effluents (autonomie) et de production de tuteurs pour les différentes cultures tutorées (vigne, framboises, etc.).
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5 - Irriguer les cultures
Notre système d’irrigation passe par un bassin tampon en haut de la parcelle puis par un arrosage par simple gravité des différentes bandes cultivées. Le bassin tampon sera alimenté par une pompe solaire qui puisera l’eau dans la mare.
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6 - Conserver une zone arborée
Cette parcelle boisée contribue à la biodiversité de notre écosystème. Elle est elle-même prolongée par une forêt. Le sol est recouvert de lierre, fougères, et diverses espèces végétales typiques des sous-bois. Quelques troncs au sol créent des zones de bois morts et abritent une faune xylophage. Ce bois est un refuge pour la faune, par exemple des chauves-souris. L’élagage des arbres contribuera à la confection de BRF (7).
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7 - Composter
Un des points clé de l’agroécologie permaculturelle est la couverture des sols. « Sol couvert, sol prospère ». Il nous faut donc aménager une zone de compostage et de stockage de BRF. Tous les déchets et sous-produits végétaux issus de cette parcelle seront transformés et recyclés sur place pour couvrir et entretenir les sols cultivés.
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8 - Créer une oseraie
Le long du fossé médian, nous allons planter une rangée d’osiers qui produiront les liens pour les cultures, notamment la vigne. L’humidité du fossé est propice à la culture de cette variété de Saule.
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9 - Garder une vigne témoin
Cette parcelle de vigne est actuellement en place. Elle a 20 ans, elle est plantée à 2m et parfaitement productive. Elle va nous servir de vigne témoin pour la sensibilité aux maladies.
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10 - Garder une haie naturelle
La parcelle est naturellement bordée au sud et à l’est par une haie naturelle de 285 mètres. C’est une source intéressante de biodiversité, génératrice d’une faune protectrice des cultures.
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11 - Planter une haie fruitière
Dans sa partie nord, nous allons planter 300 mètres de haie fruitière, alternant par répétitions de 10 mètres, des arbres semi hauts (figuiers, noisetiers, et feijoa) avec des séries de petits fruits (groseilles rouges, groseilles à maquereau, cassis, et casseilles). Ainsi la parcelle sera entièrement ceinte de haies et de bois. Ce qui contribuera à la création d’un écosystème bien isolé des vignes voisines. 
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12 - Dessiner une allée centrale
Cette allée est fleurie de part et d’autre. Parallèlement au côté esthétique, ces 300 mètres de bandes fleuries entrent dans le projet de diversité culturale. Un partenariat avec les Pépinières Delbard est en vue. 
13 - Planter 4 joualles

C’est le cœur du projet. Sur une largeur de 25 mètres chacune, nos joualles alternent :

  • Une rangée d’arbres fruitiers sur couvert mellifère,

  • Dix rangs de vignes sur couvert herbacé,

  • Une ou deux planches de plantes pérennes,

  • Une ou deux planches de plantes annuelles.

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14 - Installer un rucher
« L’abeille, sentinelle de l’environnement ». Dans notre écosystème les insectes pollinisateurs sont essentiels. Au-delà de cet aspect « pratique », les abeilles témoignent de la qualité biologique de leur environnement et sont la meilleure source qui soit de glucides sains. Nos fruitiers et notre couvert mellifère leur fourniront nectar et pollen en abondance.
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15 - Construire une serre
Nous prévoyons de construire une serre agroécologique. Cette serre aura pour rôle de produire les plants des planches de culture annuelle, de mettre à l’abri hivernal certaines plantes qui en auraient besoin en cas d’hiver rigoureux. Orientée plein sud, elle sera recouverte de panneaux photovoltaïques, fournisseurs d’électricité pour alimenter quelques outils et la pompe nécessaire à la remontée de l’eau pour l’irrigation. Cette serre sera également un lieu expérimental de culture sous serre.
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16 - Faire un peu d'élevage

Les animaux élevés ont toute leur place dans un écosystème permaculturel tel que nous l’avons conçu. On ne saurait les exclure.

a)Des poules

Les poules jouent un formidable rôle de synergie circulaire. Elles constituent une plateforme efficace et intégrée de compostage biologique : elles se nourrissent des résidus végétaux et enrichissent le compost de leurs déjections.

b)Des moutons

Sous les vignes, le couvert sera intégralement végétal. Nous ne laisserons pas de sols nus, quelque soit la saison. Quelques moutons auront donc toute leur place pour entretenir ce couvert herbacé durant toute la saison hivernale : c'est ce qu'on appelle couramment de l'éco pâturage.

c)Un animal de trait

Pour améliorer leur rendement agronomique, les sols ne seront pas travaillés. Et, par voie de conséquence, pour éviter leur tassement, les passages de tracteurs lourds seront entièrement proscrits. Les travaux d’entretien et de récolte seront effectués en complémentarité par un quad agricole et des animaux légers de trait : ânes ou/et lamas ou/et alpagas.

Ancre 16

Château la Renommée

5 Au Bois de l'Or - BP 111

33330 St-Emilion

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jn.doublet@larenommee.fr

Tel : 05 57 24 65 93

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© MMXXII

 

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